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La justice française en matière d'affaires familiales est-elle performante et qualitative ? 🤔🤔



Le colloque à l'assemblée nationale de l'association @Avocats de la Paix au mois de mars dernier a mis en évidence les modèles judiciaires en matière familiale à Dinant en Belgique et au Quebec.


Ces deux modèles se sont inspirés de la méthode (ou modèle) de Cochem.


Mais qu'est ce que cette méthode de Cochem ?


Cette méthode a été expérimentée pour la première fois en Allemagne par un Juge aux Affaires Familiales de la ville de Cochem (d'où son nom), ceci afin de résoudre les conflits familiaux lors des séparations de la manière la plus qualitative et constructive.


Cette méthode est issue d'une réflexion entre ce magistrat, un psychologue et un avocat. De cette réflexion est issue une coopération entre les autorités judiciaires, l'ordre des avocats, les services de protection des mineurs et les services spécialisés dans l'aide aux familles pour permettre aux parents qui séparent et qui se trouvent dans une situation de conflit de trouver eux-mêmes des solutions constructives amiables dans l'intérêt de leur(s) enfant(s) et permettre ainsi d'aboutir à une procédure plus rapide.


En quoi elle consiste :


📌 pluridisciplinarité : actions coordonnées entre les différents professionnels intervenant dans la gestion du conflit familial avec pour axe central l'intérêt supérieur de l'enfant juge, avocats, psychologues, services sociaux, experts


ces différentes professions agissent ensemble et de concert dans l'intérêt des enfants mais aussi des parents


📌 principe selon lequel l'enfant ont le droit de garder des liens avec ses deux parents et subordination de toutes les mesures ou décision à l'intérêt des enfants …. éviter à tout prix l'instrumentalisation des enfants dans la procédure


📌 responsabilisation des parents dans le but que ces deux parents trouvent un accord dans l'intérêt et le bien être de leur(s) enfant(s)


📌 éviter que le conflit se cristallise et l'escalade du conflit par l'établissement en concertation d'un calendrier court : 🔸 première audition par le juge dans les 4 semaines

🔸 seconde audition dans les 3 mois à une date fixée lors de la 1ère audience si aucun accord n'a pu être trouvé lors de la 1ère audition

🔸 si blocage le juge fait intervenir un tiers extérieur comme par exemple un médiateur avec une nouvelle fois un calendrier resserré : 3 à 5 semaines en moyenne


🔸 et en faisant intervenir très rapidement un psychologue


📌 la coopération ; cette méthode pour être efficace s'appuie sur un travail collectif, constructif et volontaire de tous les professionnels du divorce ou de la séparation


…. bref le contraire de ce qui se passe en France



Les résultats de cette pratique sont extrêmement positifs ⭐️⭐️⭐️ :


📌 pour les enfants : qui lorsque leurs parents s'entendent à leur sujet sont rassurés et plus sereins


📌 pour les parents : 🔸 leur identité de parent est affirmée et demeure positive

🔸 ils sont proactifs dans leur procédure de séparation et choisissent eux-même la solution qui leur est la plus adaptée, ce qui est un gage de respect de cette solution et donc d'absence de contentieux ultérieur : la solution choisie sera respectée à la différence d'une décision de justice imposée et qui ne sera pas forcément adaptée


📌 pour la société : des procédures plus rapides et moins de contentieux ultérieurs …. donc une justice moins couteûse



Aussi …..à quand l'expérimentation de cette méthode en France comme cela est le cas en Allemagne, à Dinant en Belgique ou au Québec avec de formidables résultats ? 🤔🤔🤔


….. Et ne plus se contenter du traitement actuel par la justice française des séparations conflictuelles 😱


Il serait temps que le système judiciaire français en matière familiale change de manière de procéder et s'inspire de ces systèmes qui fonctionnent si bien en Allemagne, en Belgique et au Québec …... 💫💫💫


crédit photo : pixabay

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