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Voici 3 signes d'anxiété qu'il faudrait surveiller chez l'enfant selon une psy



Crédit image: Jose Luis Pelaez Inc / Gettyimages


article publié par Agathe de Fougerolles


Les adultes ne sont pas les seules à être en proie à l’anxiété. Mais il peut être difficile pour les parents de déterminer si votre enfant est simplement nerveux face à de nouvelles expériences ou s’il souffre d'anxiété. Un psy nous explique comment faire la différence.



La plupart des enfants sont stressés le jour de la rentrée des classes. Cependant, cette nervosité n’est pas censée s’inscrire dans le temps. Dans ce cas, il s’agit alors d’anxiété. Si la nervosité et l'anxiété se manifestent souvent de la même façon, l’anxiété a des conséquences plus graves pour l'enfant. Irina Gorelik, psychologue pour enfants au Williamsburg Therapy Group révèle les 3 signes d’anxiété à surveiller chez l’enfant. Selon la psychologue, le premier signe d’anxiété est que l’enfant cherche à être constamment rassuré.


Un enfant qui cherche à être rassuré va avoir tendance à poser des questions du type : "vais-je être malade ?", "est-ce que ça va aller ?",ou encore"et si quelque chose de grave se produit ?". Des questions pas si anodines qui sont révélatrices d’une anxiété. Par ailleurs Irina Gorelik ajoute que les enfants anxieux peuvent adopter des "comportements répétitifs ou rituels, ou la fixation sur des choses qui peuvent sembler insignifiantes". Là encore, il s’agit de comportements induits par l’anxiété.

Enfant anxieux : des signes à surveiller

Le deuxième signe est que l’enfant souffre "d'une maladie illogique". "Souvent, si un enfant est anxieux, il peut présenter des symptômes physiques qui ne peuvent pas être expliqués autrement et qui deviennent plus fréquents après un événement, une transition ou un changement spécifique de la vie", explique la psychologue à CNBC. Ces symptômes peuvent être : la bougeotte, l’irritabilité,des difficultés à se concentrer, des maux d'estomac. Mais aussi des maux de tête, des nausées ou des difficultés à dormir ou à manger.

Enfin le troisième signe est que ces changements de comportement coïncident avec une transition importante. "Lorsque la vie d'un enfant est généralement cohérente et stable, il se sent en sécurité et son système nerveux n'est pas activé aussi fréquemment", indique Irina Gorelik. En effet, un grand changement peut être assez déstabilisant pour un enfant, comme pour un adulte. Ces grands changements sont par exemple : un déménagement ou un départ en colonie de vacances. Un changement dans la dynamique familiale peut également perturber l’enfant, comme une séparation, un divorce, la perte d'un être cher ou l'arrivée d'un frère ou d'une nouvelle sœur dans la famille.

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